Qui êtes-vous ?

Ma photo
un regard, une pensée, une envie de connaitre , de me connaitre, de reconnaitre...Un bonjour d'un autre monde... celui du bonheur, du malheur... celui de la vie...celui de l'écriture,du récit...

Membres

jeudi 26 novembre 2009

ECRIRE...

c'est quoi le désir d'écrire...


Parfois vous êtes pris d’une irrépressible envie d’écrire…mais écrire quoi ?
Vous ne savez pas et le pire…la feuille blanche vous nargue …quoique vous fassiez l’inspiration ne vient pas !

Alors, vous feuilletez des journaux, des revues, des livres…vous aimez écrire donc pas de problèmes ça va venir !

Rien ! Pas la moindre image qui inspire, rien…

Avec persévérance vous alignez trois mots …ils sonnent faux, vous le savez, vous insistez…
Rien ne se passe !!!

Ne laissez pas la déception, le dégout, le doute s’installer.

Allez ! On se concentre… regardez autour de vous, oui ! c’est bien, ce lieu est plein de souvenirs, chaque objet a une histoire, il va la raconter, oui, regardez, insistez…

Là cette petite boite …
Ca y est, vous êtes aux puces, il regarde ailleurs, il est absorbé dans l’étude d’une reproduction, la signature de l’armistice dans la clairière de Rethondes, et toi tu ne vois qu’elle.
Cette boite, cette petite boite, un émail parfait, un vert, tu n’as jamais vu un vert pareil, un vert comme seuls les artistes du siècle dernier savaient produire, d’ailleurs un vert comme ça, ça n’existe pas…
Et tu vas l’acheter, cher…trop cher, quand il va se retourner, voilà, tu lui offriras, tu as les yeux pleins de paillettes, tu la vois déjà sur son bureau…
Et voila,
Il t’a remercié, un peu surpris, la couleur ? Ah, oui, elle est verte ?
Comme un vertige…
Et …plus rien !!! Tout disparaît...

Non, non, non pas maintenant, tu veux écrire, tu en a envie, si envie, ne partez pas les souvenirs, racontez-vous…
Zut Zut et Rezut, c’est trop bête, on se concentre, tiens !

L’encyclopédie…
Tu avais 20ans…une merveille qu’il faut posséder…qui donc disait cela et où était ce ?
Te ne te souviens même pas t’en être jamais servi...C’est nul !!!

Oh ! Le coffret argenté, il contient une jolie montre, oui, là, tu tiens ton sujet !

Tu l’as achetée un jour, un coup de cœur, pour lui, (pour qui ? là tu mets de la mauvaise volonté !! ils font quoi tes neurones ce soir ?)
Bon on continue, tu fermes les yeux, tu imagines, tu ne sais plus pour qui, mais depuis tu rêves de l’offrir, oui !!! mais à qui ?
C’est vraiment trop bête !!!
Et c’est idiot d’avoir choisi une montre, bientôt la pile sera usée et elle sera toujours là, sur l’étagère… idiot !
Raté, là tu n’accroches pas non plus !

Les souvenirs s’entrechoquent, se mélangent, refusent de s’ordonner sous la mine de ton crayon…
Alors ?
Tu fais quoi ?
Tu as toujours cette envie de créer, de raconter mais …rien ne vient…
A étouffer… entre ce désir qui te prend, plus charnel qu’un désir amoureux, plus fort plus intense, écrire, parler, raconter, inventer, témoigner, dire…
Et…RIEN…

Et…tout à coup, tu réalises !
Les mots quels qu’ils soient … sont des mots,
Et tu vois là, ils sont venus,
Ils sont venus pour dire ce que tu ne sais pas dire, dire ce qui ne vient pas à dire…dire…rien…
Mais le dire,

Et déjà s’estompe l’envie d’écrire,
L’envie de dire, il semble que tu l’ai dit…

Les mots …MERCI

samedi 7 novembre 2009

K' Bahn

Oxygène a publié cette photo sur son blog et a demandé de s'exprimer dessus...
Mon imagination s'est emballée... j'ai vu Alice et le lapin blanc disparaissant entre les racines de l'arbre, j'ai vu les enfants du Monde de Narnia ouvrant la porte de l'armoire...
et j'ai déliré... ( vous me pardonnerez le Bahn allemand qui nous montre la voie...)




Petit être de bois caché sous ton chapeau,

Tes yeux mâles et femelles un peu trop rapprochés

Tu serres contre toi un visage éploré,

Que veux-tu donc cacher ?

Jolie petite K’Bahn ?

Je me prends à rêver …

Un monde merveilleux ?

Qui vous transformerait

Mesdames et messieurs,

En Elfes de Lumière,

Loin de cette forêt

D’angoisses et de ténèbres…

vendredi 2 octobre 2009

Qui es tu petite Juanita?

Après un voyage au Pérou, très impressionnée par toute cette culture Andine, j'ai eu envie de dialoguer, à cinq siècles de distance, avec une mystèrieuse petite Juanita...

Au milieu de la place, comme tous les autres enfants, avec ton amie Sarita, tu cours… heureuse, enjouée, épanouie, après cette boule de chiffons… et tu éclates de ce rire cristallin qui à chaque fois dessine un sourire sur le visage de Mira ta maman…
Tu ne cesses de rire, et le sourire de Mira se fige, se transforme peu à peu, ses yeux s’illuminent, la fierté la submerge, et la douleur aussi…
Elle t’observe depuis la terrasse de pierre de sa belle demeure de Cusco. La grande noblesse de sa famille est reconnue par l’Inca, cette noble famille a donné tant de religieux. Cette reconnaissance déifie la dynastie des ancêtres, et le choix de Juanita en est l’accomplissement.
Car Juanita, sa fille unique, la petite lumière de son cœur, a été élue par les prêtres pour porter, un jour, le message aux dieux…
Mais pour l’instant tu joues encore , petite Juanita, tu ris avec tes amies… Ne te presse pas de grandir… Mira sent qu’elle pourrait pleurer, même si… L’admiration l’emporte encore, en te regardant jouer tu es sa toute petite, sa fille, un jour , bientôt, demain , tu ne le seras plus, tu seras l’enfant bénie des Dieux.

Sur cette terre sacrée, au milieu des Dieux Mitsi, Ampato, Pichu Pichu… L’Inca veille sur son monde, osmose parfaite de l’humain et du divin…

Cette cérémonie dans le temple du soleil, cette toute petite jeune fille que tant de gens adulent, et portent en offrande, cette vie crée pour le bonheur de tout un peuple, c’est toi, petite Juanita. Toi qui hier jouait, insouciante avec Sarita (qui elle aussi, après toi, mais elle est encore si jeune …), et vos mamans respectives se tiennent par la main, peut être serrent elles un peu trop fort, se regardent, peut être un peu trop longtemps, que de sentiments contradictoires partagés en ces instants…
Les plus beaux tissus sont déposés à tes pieds, ta maman et les autres femmes brossent tes magnifiques cheveux noirs, elles te parent des plus fines étoffes incaïques dont les fils d’or et d’argent illuminent ton regard si pur et si confiant.
Tu as à peine passé tes dix ans, et te voici au milieu de ce temple, comprends-tu ce qui se passe ? Ta maman Mira qui te regarde avec tendresse a-t-elle trouvé les mots pour t’expliquer ? Oui, bien sûr, il y a des mots…Des mots pour te dire que tu devras porter le message aux Dieux, que tu as été choisie, que tu es la joie, l’ orgueil de ta famille… Mais au-delà des mots, comprends-tu petite Juanita ?
.
Combien de temps encore partageras-tu les jeux innocents des enfants de ton âge ?
Après cette cérémonie, Mira sait qu’elle te perd chaque jour un peu plus.
Encore un anniversaire, le dernier peut être pense Mira…Une cérémonie,
la dernière sûrement…
Déjà, tout autour de toi, tout s’accélère, le départ est pour demain.
T’ont-ils dit, petite Juanita, qu’il te faudrait aller si loin ?
C’est tout un cortège qui doucement escalade le flanc ouest du Volcan, une grande partie de ton village natal est là. Des hommes, menant des lamas, qui portent sur leur dos le matériel et la nourriture nécessaires à une ascension de plusieurs jours, voire de plusieurs semaines, et aussi toutes ces choses que tu apporteras aux dieux pour qu’ils t’écoutent, qu’ils t’entendent. Ces offrandes qui comme toi sont sacrées.
Des femmes veillant sur ton bien être, sur ton état mental, sur ton état physique aussi, ce voyage éprouvant pour tous, le supporteras tu, toi petite fille riche, choisie par et pour les Dieux. Derrière, suivent les musiciens, les religieux, les prêtres, tu entends leurs incantations, tu psalmodies avec eux, comme on te l’a appris…
Après plusieurs jours de marche, le cortège s’installe au pied du volcan. A 4950m d’altitude, un village prend vie, les hommes construisent des maisons pour se protéger du froid, les femmes cuisinent ce qu’elles ont emporté, viande de lama, pommes de terre…
Chacun mâche les feuilles de coca, contre le mal des montagnes, et chacun boit la chicha, cette bière de maïs que l’on t’apprend à aimer, mais pourquoi ? Tu grimaces un peu, pas trop, déjà la tête te tourne … Comprends tu petite Juanita ?
Quelques jours plus tard, c’est une troupe réduite qui t’accompagne sur le chemin des crêtes qui suit l’arête de la montagne sur plus de mille mètres de hauteur.

Un campement supérieur est installé à 6100m, le froid est mordant, tes pieds gèlent malgré les bandelettes… Des tentes sont dressées sur des tapis d’herbes transportées jusqu’ici, pour s’isoler de la neige et du vent glacial qui s’infiltre partout.
Il ne te reste que quelques membres de ta famille pour te soutenir. Et du soutien, tu en as besoin, petite fille épuisée qui serre sa poupée contre son cœur.
Quelles images passent dans les yeux de ta maman quand elle te voit aussi faible et souffrante, lorsqu’elle croise ton regard où la peur insidieusement s’infiltre…
Et ce matin, parée de tes plus belles étoffes, de ta jolie coiffe de plumes, quand tu commences à gravir le dernier sentier, avant le sommet, quels sentiments agitent ta maman qui te regarde t’éloigner ? Est-ce toujours la joie et la fierté ?
Seuls les prêtres t’accompagnent. Tu es seule, transie de froid, à demi anesthésiée par la chicha, la coca, les drogues…
Assise face au volcan Ampato, tu sens le sommeil t’envahir, tu te laisses emporter vers cet ailleurs où les dieux t’attendent… Tu te souviens du message…Tu vas leur dire…pour les récoltes…pour le vent...pour la pluie…pour les hommes…tu vas renaître…renaître…
Un monde nouveau s’ouvre à toi …
Maintenant tu ne vois plus rien, tu ne sens même pas le coup porté contre ta tempe droite.
Les prêtres te préparent , ils te protègent du froid en hissant un mur de pierre autour de toi, ils t’entourent de toutes les offrandes destinées aux dieux qui t’attendent, les bourses à coca, les vases à chicha, les lamas d’argent, les statuettes d’or, les poupées de chiffons, des poteries, des graines, des épis de maïs…
Ils vont redescendre, refaire le chemin en sens inverse… jusqu’au jour où…quand Sarita aura grandi…

Tu es restée là, seule, isolée, (en apparence seulement, car tu vis au milieu de ces dieux auxquels on t’a sacrifiée), pendant plus de cinq siècles, avant qu’un de tes compatriotes ne te découvre, guidé par la voix de ces mêmes dieux…
Ce sont bien eux, n’est ce pas, petite Juanita, qui ont réveillé le volcan Sacambaya, afin que l’on te retrouve ? Afin que Miguel te découvre, car les dieux n’ont pas choisi l’américain, mais se sont servi de lui pour rendre la mission possible, c’est bien cela petite Juanita ?
N’est ce pas petite fille ? Fière de montrer au monde la puissance et la sagesse de ton peuple…
N’est ce pas petite Juanita ?
Et maintenant, vois tu encore ces dieux que tu côtoyais ?
Es-tu encore près d’eux dans ta cage de verre réfrigérée du musée Santuarios Andinos d’ Aréquipa ?
Ou es tu à nouveau seule ?
Aurons-nous la réponse petite Juanita ?
Je te regarde…
Européenne venue de si loin, cinq siècles plus tard, et insatisfaite de tout ce savoir, je te demande, du plus profond de moi :
Qui es tu petite Juanita ?

dimanche 13 septembre 2009

Vie

Un texte que j'aime , comme un message à tous ceux qui parfois... comme moi , comme toi, comme nous.... d'un auteur émouvant...

J’ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j’ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et d’oublier des personnes inoubliables.
J’ai agi par impulsion, j’ai été déçu par des gens que j’en croyais incapables, mais j’ai déçu des gens aussi.
J’ai tenu quelqu’un dans mes bras pour le protéger.
J’ai ri quand il ne fallait pas.
Je me suis fait des amis éternels.
J’ai aimé et l’ai été en retour, mais j’ai aussi été repoussé.
J’ai été aimé et je n’ai pas su aimer.
J’ai crié et sauté de tant de joies, j’ai vécu d’amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le cœur, tant de fois !
J’ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos.
J’ai téléphoné juste pour entendre une voix.
Je suis déjà tombé amoureux d’un sourire.
J’ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et j’ai eu peur de perdre quelqu’un de très spécial (que j’ai fini par perdre)…

Mais j’ai survécu ! Et je vis encore !

Et la vie, je ne m’en passe pas…
Et toi non plus tu ne devrais pas t’en passer.

Vis !!!

Ce qui est vraiment bon :
C’est de se battre avec persuasion,
D’embrasser la vie et de vivre avec passion,
De perdre avec classe et de vaincre en osant,

Parce que le monde appartient à celui qui ose et que

La vie c’est beaucoup trop pour être insignifiant !

CHARLIE CHAPLIN

lundi 10 août 2009

Logique enfantine

Je voudrais faire sourire tout ceux qui ont vécu la situation du poisson....
Il y a de grandes chances que cela nous touche tous!!!


Il est gros, bien trop gros
Le saumon de midi
Et tout petit le grain de riz !
Moi, j’aime bien le riz
Mais pas le poisson,
Surtout le saumon !!!!
Eh, pourquoi tu ris ?
Je voulais danser…
Il me faut manger,
Je voulais jouer…
Le saumon est prêt !
Fichez-moi la paix !!!
Je m’en vais chasser
L’ours au Canada…
Et lui, le saumon,
Il le mangera !

vendredi 7 août 2009

Insomnie...

Comme longue est la nuit
Quand le sommeil ne vient…
Comme triste est la pluie
Quand le soleil s’éteint…
Comme pâle est la vie
Quand la tristesse s’y tient…

Et soudain se déchire le voile du destin…
Mes pensées vagabondent, rythmes incertains,
Aux idées qui m’obsèdent du soir jusqu’au matin,
Qu’en est-il vraiment des douces certitudes ?
Que sont-elles pour moi toutes ces habitudes ?
Elles furent vérités, douces nuits espérées,
Sommeil non distrait de questions importunes,

Est-ce temps révolu ?
Est-ce âge oublié ?
L’insomnie qui s’installe sera-t-elle désormais
La si douce compagne de mes nuits agitées ?
Pourrai-je de nouveau en voyant le matin
Quitter avec délice la douceur de la nuit ?
Du réveil étonnée…
Embrasser ton sourire et tout réinventer,
Ouvrir une fenêtre sur la vie retrouvée,
Trouver les nuits trop courtes
Et le bruit de la pluie si léger et si doux
Précurseur du beau temps, messager de la vie…
Du sommeil détachée…
Du soleil qui annonce une belle journée !!!

Comme douce est la nuit
Dans un sommeil léger,
Comme douce est la pluie
Du soleil annoncé ;
Comme brille la vie
Pour un cœur apaisé….

vendredi 5 juin 2009

Tu n’es plus là

tu n'es plus là
Ton rire ne retentit plus entre les murs de ce tout petit studio dont tu as organisé l’espace, où chaque objet est marqué de ton coup de patte…
Tu n’es plus là,
Le chien ne retrouve plus ton odeur, ni sur le tapis, ni entre les draps, pourtant il insiste, il cherche, il renifle partout, même la nuit, il écoute, chaque pas sur le palier, chaque bruit dans l’escalier, mais la porte ne s’ouvre pas …
Tu n’es plus là,
La nuit je m’éveille, je te cherche, je te parle, je me blottis contre toi , chaud refuge de mes angoisses, simple moitié de moi-même,
Tu n’es plus là,
Je retrouve dans chaque murmure l’intonation de ta voix, la respiration de ton corps, et je t’entends, et je te sens, et je te vois…
Tu habites tout ici, tout, visible et invisible, est imprégné de toi…
Tu n’es plus là,
L’enfant, comme tous, semble te chercher, si petit, comment peut il savoir ?
Comme moi il ne sait rien, il le sent, simplement, naturellement, sûrement,
Tu n’es plus là,
Il sourit, je lui souris en retour, et une douce mélodie s’échappe de mes lèvres entr’ouvertes…
Tu n’es plus là
« Tu as faim, mon bébé ? » « Faim… bébé… »
Un éclat de rire … un éclat de bonheur… de bonheur…
De sanglots…
Tu n’es plus là,
Mais, dans ce tout petit espace, le bonheur que tu as semé est resté, tapi…
Petit à petit, il se réinstalle,
Doux rempart contre mes peurs qui déjà se retirent, au plus loin, elles n’ont plus leur place ici,
L’enfant ne peut s’épanouir au milieu d’elles…
Allez, viens, viens, le chien…
Tu n’es plus là !

couleurs...

Il est une couleur qui habille ton cœur

Mais elle est différente de celle d’autres fleurs,

Il est une couleur qui recouvre ton sein

Mais elle n’est pas celle qui déguise tes mains,

Il est une couleur qui pare tes cheveux

Mais elle est moins obscure que celle de tes yeux,

Il est une couleur qui dessine ta bouche

Et c’est celle-la même qui fait battre mon cœur,

Il est une couleur qui effleure ton teint

Et de nulle part ailleurs cette teinte ne vient,


Il n’est plus de couleur,

Et c’est un arc en ciel

Qui explose à mes yeux !!!

Tous mes sens exaltés…

Couleurs de mon aimée…

Chaleur …

Les yeux mi clos,elle est offerte,

Comme c’est bon,

Il entre en elle par tous les pores de sa peau,

Elle s’abandonne complètement, c’est peut être ça le bonheur…



Une légère brise rend supportable cette chaleur qui l’envahit, son esprit s’évade, ses pensées lui échappent…

Elle en avait perdu l’habitude, le bruit des vagues, le cri des mouettes, les rires des enfants, qui résonnent comme nulle part ailleurs...

Avez-vous parfois réfléchi aux sons que vous entendez sur la plage, ils ne ressemblent à aucun autres, ils ont tous l’air de venir de loin, de très loin comme étouffés, assourdis, feutrés… et pourtant si présents qu’ils vous dérangent un peu…



Elle est dans un autre monde et…

Peu à peu, elle revient à la réalité…

Elle reprend pied,

Elle regarde autour d’elle…

Elle s’était vue ailleurs…

lundi 1 juin 2009

Exploitation Humaine

Abeilles50 propose un défi, le N°5, non pas de« Chanel », il aurait pu d’ailleurs …
Mais
l’exploitation humaine …
bon, non ! Pas de provoc…ça n’a rien à voir…

Elle est fidèle à ce N°5 qu’il lui a offert,
Quand ?
Wahouuuu ! Il y a si longtemps…
Même qu’à son dernier anniversaire,
Le délicat :
« ta peau a dû changer…ça ne sens plus pareil…mais… non ! je dois me tromper… »
Et voila !!! C’est dit !!!
Fidèle, mais plus 20 ans !!!
Pas le choix, faut le mériter ce N°5 !!!
Et… spirale infernale …
De lifting en lifting,
D’abrasion en abrasion
De lipo en lipo
Je vous les donne tous ou vous les passe ???

Terminé N°5, plus de peau pour te magnifier….

« T’inquièt’ y a encore des jeunettes,
Qui te seront fidèles,
Fidèles à en crever !!!! »

lundi 25 mai 2009

invisibles vacances

Marre de la pluie marre du froid marre du mauvais temps !!!!
"Tu partirais avec moi ?" "Si tu veux," " le petit, on le ramène à sa mère, et on va voir mes filles aussi, un périple…ça te tente ? "
Oups !!! Sans problème, le sud, le soleil, on part ????
Vite les valises….
On descend, on descend,
Envie de petits enfants, on profite, on descend
Route, autoroute, route, autoroute, auto…route…
Première étape, les Charentes, coups de soleil !!!Un comble….
Petits enfants …compètes de gym, tournois de foot, épreuves de natation….
C’était prévu…lever 5h, route…route,
Elle n’est pas qualifiée….pleurs, bisous…petits enfants
Cris rires énervements échanges paroles… les enfants …
Départ, route… auto…route
Le petit râle à l’arrière, normal, c’est long, pensez donc 900 bornes
Mais à l’arrivée, le soleil !!!
Enfin je veux dire sa maman !
Qu’il fait beau dans le sud, que c’est beau le sud,
Le petit et sa maman…
Discussions…le petit
Échanges… le petit
Envie de petits enfants, on profite…
Les repas …imagine ... « j’aime pas ça » …le petit
Discussions hachées entre coupées,
Il est si mignon oui tu veux quoi tu dis quoi oui on va à la piscine ah tu as judo
Oui je vais te chercher à l’école, ah tu manges pas à la cantine….
On devais aller dans l’arrière pays…
Bon oui je viens te chercher
Tant pis
On profite, c’était prévu,
Ouf la plage, le petit est à l’école, sa maman au travail on a 2h avant le repas, les courses …
Elle est bonne, je nage, j’oublie tout, profites tu auras au moins pris un bain !!!
C’était prévu
Oh qu’ils sont beaux ces deux villages que nous avons volés à l’enfant…
Départ
Route.. auto…route,
Une pause …
Pas d’enfants…des adultes, des vrais, pas des parents…
Le Festival…deux jours …je rêve !!!! Non, pas de petit…et ….je suis heureuse…
Troisième étape
La route…auto… route…
Bonjour bisous coucou les chéris
Surprise devant l’école….
Vite vite mamie tu m’emmènes à la gym…non c’est moi j’ai foot …oui oui oui mes chéris att..endez !! J’arrive, je me pose ? Non ! Ok ! 7h de route, tant pis…
Mais oui tu es belle, mais oui tu es fort, non il aurait pas dû, oui tu avais raison…
On se pose, un apéro
Oui les chéris, vous préparez avec moi, oui …oui…oui… on profite !!!
On fait les courses ensemble, on fera un gâteau…
Quel bonheur !!!
Les petits …
Départ,
Route ..auto…route…
On remonte, la pluie aussi,
On arrive
La maison, le calme, pas de cris pas de pleurs pas de chamailleries, pas de rires…
On téléphone, …bien arrivés…bonne route…fatigués…oui vous me manquez…bisous…oui je reviens vite …
On se pose,

Bon, c’est pas tout ça, mais je rentre chez moi, encore quelques kms,
Je te laisse repose toi bien, la route a été longue, tes petits te manquent déjà ?
On s’appelle demain,
Peut être il fera beau ….

Je me gare,
J’ouvre ma porte,
La maison est vide,
Je retourne à ma solitude…
Et….

Je suis heureuse…

Je ne suis pas grand-mère moi !!!!!!!!!

dimanche 1 mars 2009

Le tablier de grand mère

Hier, un ami m'a fait lire ce texte émouvant , j'ai eu envie de le partager avec vous. Je n'en connais pas l'auteur, et je le dédie à tous ceux qui gardent le souvenir d'une grand mère déjà lointaine...

Te souviens-tu du tablier de ta grand-mère ?
Le principal usage du tablier de grand-mère était de protéger la robe en dessous, mais en plus de cela :
Il servait de gant pour retirer une poêle brûlante du fourneau.
Il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants, et, à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses salies.
Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les oeufs, les poussins à réanimer, et parfois les oeufs fêlés qui finissaient dans le fourneau.
Quand les visiteurs arrivaient, le tablier servait d'abri à des enfants timides.
Et quand le temps était frais, grand-mère s'en emmitouflait les bras.
Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet, agité au dessus du feu de bois.
C'est lui qui transbahutait les pommes de terre et le bois sec jusque dans la cuisine.
Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes; après que les petits pois aient été récoltés, venait le tour des choux. En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l'arbre.
Quand les visiteurs arrivaient de façon impromptue, c'était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire la poussière.
A l'heure de servir le repas, grand-mère allait sur le perron agiter son tablier, et les hommes aux champs savaient aussitôt qu'ils devaient passer à table.
Grand-mère l'utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine sortie du four sur le rebord de la fenêtre qu'elle refroidisse; de nos jours sa petite fille la pose là pour la décongeler.
Il faudra de bien longues années, avant que quelqu'un invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier qui servait à tant de choses.

dimanche 22 février 2009

Acrostiche ...

J'ose rompre la pause...et relève le défi...!

Fuir et disparaître
En
Utilisant
X. moyens,
Familiers
Ou
Lointains,
Laisser derrière soi,
Eternels souvenirs,
Tout ce qu’on a chéri
Sans
Entrer
Tout à fait
Aux sources de l’oubli…
Une autre vie possible
Toute de joies
Ravies,
Espère
Seulement,
Indicible désir,
Notre
Vie
Intime
Sans défis
Impossibles…
Belle
Légère
Et
Sincère… !

samedi 14 février 2009

Une Pause

Un jour Oxygène , notre amie à tous, nous à fait part de son coup de blues, alors que l'une d'entre nous prononçait un adieu virtuel.
Aujourd'hui, c'est à mon tour de me pencher sur mon blog, et de me dire ....Pourquoi??
Quels secrets non avoués se cachent derrière ce besoin de communiquer le plus intime de moi même à de parfaits inconnus...
Suis je aussi livre ouvert pour mes proches, pour ceux que j'aime...
Ai je autant de facilité à leur dévoiler mon âme secrète...
Oserais je leur dire mes joies et mes révoltes, mes désirs les plus forts ..
je m'interroge...
Alors à toutes ces questions je ne saurais répondre que dans le calme de mon Moi profond, intime,
Dans le secret de mon coeur,
Alors...

Je fais une pause...

Merci amis connus et inconnus d'avoir été là,
La petite recette d'amitié...
le com sympa...
le si bel assemblage des mots...
Je reviendrai bientôt ,
je n'aurai sans doute aucune réponse,
mais j'espère seulement, moins de questions,

A Bientôt,

dimanche 8 février 2009

Départ

Comment chacun réagit devant la mort…
Un passage, même très long, est toujours trop court...


Un jour tu es partie, sur les ailes du vent,
Et je suis resté là,
Pantin inexistant,
La douleur aurait pu habiter ces instants,
Mais elle n’est pas venue…
Et c’est sans exutoire
Qu’il m’a fallu renaître, reconstruire ton histoire.
Te donner existence, recréer ton passage,
Trop court parmi nous.
Faire qu’entre nos vies la tienne s’intercale,
Et de ta mort un jour
Ne faire qu’un détail.

vendredi 6 février 2009

Jaunisse

une lecture à partager...des pensées qui m'interpellent ( l'an dernier cette maladie...):

Le hakim diagnostique une jaunisse. Malgré sa faiblesse Zahr ne peut s'empécher de sourire: elle ne pensait pas que l'expresssion française " en faire une jaunisse" pût se traduire aussi exactement dans les faits! .....

...Zarh se force à inspirer calmement, profondément, lorsque, d'un coup, une douleur montant de son bras gauche, lui vrille l'épaule, envahit sa proitrine...Est elle en train de faire un infarctus, va-t-elle mourir ici d'une déchirure du coeur?Elle s'est toujours émerveillée du savoir, sous-jacent à certaines expressions populaires,souvent confirmé des siècles plus tard, par la science, comme , justement , ce "déchirer le coeur"...

Kénizé Mourad "le jardin de Badalpour", qui fait suite à "De la part de la princesse morte" ( un chef d'oeuvre)

un défi d'écriture: Moral...Physique...des tas d'histoires...
à vos plumes!

Êtres d'amours...


Quand l’amour à la porte vient frapper doucement
C’est la timidité qui lentement entr’ouvre
Le battant de nos cœurs,
L’humide de nos yeux.
Avec tant de douceur, il caresse et effleure,
Libère avec délice, gémissements et pleurs.
Ne refermez jamais la porte du bonheur !
Laissez entrer chacun et chacune, sans peurs,
L’amour est à ce prix,
Laissez-vous envahir,
Un si doux sentiment qui vous fera grandir.
Les larmes et les craintes
Maintenant maitrisées,
Fileront tendrement
Pour vous de doux baisers.
Patience récompensée,
L’avenir est serein,
Et même sous l’orage,
Cet amour là saura détourner les nuages.

jeudi 5 février 2009

êtres compatibles

Je ne vais pas bien,
je traverse par une passe difficile avec mon "bonami"
Je suis Gémeaux , il est Scorpion,
les astres n'ont jamais été pour nous ...
nos signes ne sont pas réputés franchement compatibles...
et ce matin, alors qu'après une nuit agitée, je vois encore tout en noir,
message internet ...
ce n'est rien que de la pub... je sais,
c'est un attrap'nigauds...je sais,
c'est commercial ...je sais,
Mais ZUT et REZUT,
Un signe du destin, via cette machine,
J'ai besoin d'y croire !
alors juste pour avoir votre avis j'ai fait un copié collé:
merci de le lire, et de me répondre:

votre horoscope du jour
Vous êtes Gémeaux
Né entre le 22 mai et le 21 juin
Voici votre horoscope du Jeudi 5 février 2009
VIE PRIVÉE : Elargissez le cercle de vos amis tout en vous méfiant des intrigues. L'amour n'est pas en danger, seulement en attente…
VIE QUOTIDIENNE : Vous aurez de bonnes idées qui pourront être acceptées par vos supérieurs. S'il y a de la résistance, n'hésitez pas à vous imposer. En plus cela arrangerait vos finances…

Votre chiffre porte-bonheur : 28*
Votre couleur du jour : bleu
Le meilleur moment dans la journée : 18 h
Atomes crochus : Scorpion

lundi 2 février 2009

Être...dessin...

Le tatouage

Aujourd’hui,
Une des prunelles de mes yeux (j’en ai trois),
S’est joliment fait dessiner
Ganesh,
Sur le flanc droit.
Elle souffre, elle pleure, elle a mal,
Ganesh…
Elle le regarde, le caresse, elle aime, elle a moins mal,
Peu à peu ils s’apprivoisent.
Elle se voit,
Elle le voit,
C’est Lui que l’on voit,
C’est Elle qui se montre,
Il n’est pas encore Elle,
Elle n’est pas encore Lui,
Elle est belle.
Il est joli,
Le petit dessin sur Elle !
Déjà plus qu’un dessin
Le petit Être…
Il bouge et vit avec Elle…

dimanche 1 février 2009

Etres Disparus

Il y a quelque temps j’écoutais une interview de Paul Auster (sur son livre « man in the dark »), et une phrase m’a interpellée, l’auteur disait, à peu près,
« À l’âge que j’atteins maintenant, plus de la moitié des gens que j’ai aimé sont morts, je vis donc à 50% avec des fantômes »
Si cette phrase n’est pas tout à fait exacte je m’en excuse auprès de son auteur, mais c’est sur le fond de ce message(en le sortant de son contexte) que j’ai eu envie de réfléchir, et si tout cela vous inspire, je suis preneuse.


Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille…
L’enfant nouveau né ne doit pas se sentir seul.
Les bonnes fées remplissent son monde d’êtres indispensables, d’êtres nécessaires, d’êtres proches, d’être suspects, d’êtres inutiles…d’êtres !

Imaginons, que ce monde soit une coupe, la coupe de sa vie…
Sa vie se déroule, il grandit, il s’affranchit, il vieilli…
Sa coupe se vide peu à peu,
Petit à petit ces êtres disparaissent, c’est la vie…
Et un jour (le plus tard possible, nous le souhaitons tous) cette coupe est vide,
«L’enfant» la regarde …ébahi…incrédule…malheureux…
C’est la fatalité,
IL est vieux,
Il est seul…

Imaginons, que ce monde soit une coupe, la coupe de sa vie…
Il n’a pas oublié les bonnes fées de sa naissance, il les suit, les précède, les accompagne…
Sa coupe il ne va pas la regarder se vider, impuissant…
Il est acteur de sa vie,
Il est le maître de sa vie,
Il est le maître de sa coupe.
Il va, chaque jour, à chaque instant, ajouter, créer, des êtres amis, des êtres dépendants, des êtres soumis, des êtres subis …des êtres !
Sa coupe se vide, bien sûr, c’est la vie…
Mais elle se remplit aussi …
Les êtres disparus ne sont pas remplacés, ne sont pas fantômisés, ils sont associés…
Ils ont leur place, toute leur place, rien que leur place, ils sont là, avec lui, avec tous…
IL est le maître de sa vie, il est le maître de sa coupe,
La coupe est toujours remplie,
Il n’y a pas de fatalité
Il a vieilli,
Il n’est pas seul… Il sourit…

vendredi 30 janvier 2009

êtres différents

Un billet d'humour, un billet d'humeur , comme dirait Oxygène, une dispute d'amoureux , ou un éternel débat? nous vivons sur des planètes si éloignées...
c'est juste un éclat de rire dans un ciel un peu gris,
"honni soit qui mal y pense",
" cent fois sur le métier..."

C’est différent …
Il est lui, elle est elle, OK ! On s’aime, on se respecte, OK !
Désolé j’ai pas compris !!!Ah oui, vous avez dit respect !!!
Bon, je t’explique :
Je te dirai ce qui est bon pour toi,
Je te dirai quand ce sera le moment,
Non pas là, ça va pas,
C’est pour ton bien tu n’es pas en mesure d’entendre,
Pas dans l’état d’esprit où tu es,
JE SAIS ce qui est bon pour toi, je connais les femmes MOI !
TU es à moi,
Le mieux c’est…. IL faut …. MOI JE….on fait comme ça !
Mais de quoi te plains-tu ? Ah tu ne te plains pas ?
Tu ne comprends pas ?
Je ne sais plus que faire, je t’ai expliqué pourtant,
C’est simple !!! Je t’aime, tu viens, tu es chez toi,
La vie est belle !
Elle, mais non tu te fais des idées,
Pourquoi, je n’ai pas dit ?
Bof, j’ai oublié !
Oh et puis zut, j’aime pas qu’on me piste,
Ça n’ira pas, ça ne va pas!
Moi ? C’est pas pareil, bien sûr !!!
D’ailleurs si tu avais un amant, je dirais rien,
Je comprendrais, j’attendrais…
On peut s’aimer quand même, c’est une amie,
« C’est un amour », oui, toi aussi …
C’est différent…

mardi 20 janvier 2009

être en couleur

Que reste t il de l'identité d'un enfant après la séparation de ses parents...
Peut on séparer une fusion de couleurs...
verde...
elle se sent belle
elle se sent elle
elle tourne, elle tourne
capture
elle est eux,
eux deux
azul et amarilla,
un subtil mélange
un peu de l'un
un peu de l'autre,
beaucoup de l'un
beaucoup de l'autre
ils s'aiment
elle le sent, elle est heureuse...
félure
beaucoup de l'un, un peu de l'autre
beaucoup de l'un, très peu de l'autre
beaucoup de l'autre, très peu de l'un,
rupture
elle tourne, elle tourne, tout tourne,
elle est moins belle
verde claro
presque plus elle
verde escuro,
blessure
elle sans elle qui est elle?
elle sans lui qui est elle ?
elle est elle, amarilla,
elle est lui, azul,
elle tourne,elle tourne

verde...

lundi 5 janvier 2009

Maternité

Il est si petit,
Il y a quelques heures encore...
Elle le regarde, l’esprit ailleurs,
Elle entend vaguement les commentaires,
« Comme il est beau…regarde ses mains… et ses yeux…je te dis…mais non, voyons ! regarde bien, il… »

Le brouillard s’épaissit, elle s’en va, elle se laisse glisser…
Que se passe t il ?
Qui crie ?
Chut...
Plus rien,
C’est blanc, c’est lumineux, il flotte comme une odeur de bonheur,
Qui donc a dit que le bonheur avait une odeur bien à lui ?
C’est tout doux, c’est tout chaud, c’est bon pour …
Lui ? Qui ?
Quelque chose manque ici, quelque chose ou quelqu’un,
Mais qui donc?
Une petite voix dans cette brume impalpable ?
Une petite voix …

« Maman… ? Maman… ? »

Une toute petite voix, douce, calme, irréelle, dans la brume et la lumière,

Elle ouvre les yeux… « Mon petit… »,
Lui seul pouvait appeler…

vendredi 2 janvier 2009

La course au bonheur


On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié, après avoir eu un enfant, et ensuite, après en avoir eu un autre... Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront. On est alors convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape. On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite... La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent. Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce? La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer. Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux maintenant qu'il est encore temps. Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer, ' La Vraie Vie! 'Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer, une dette à payer. Et alors la vie allait commencer ! ! ! ! Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie. Cette perspective m'a aidé à comprendre
qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur :

LE BONHEUR EST LE CHEMIN

Ainsi passe chaque moment que nous avons et plus encore: quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps et, que l'on se rappelle que le temps n'attend pas. Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'ya pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.
LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION!
Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux. Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie.
La source de ce poème m'est inconnue,
et à l'aube de cette nouvelle année j'ai eu envie de le partager...